Emission radio autour du rock underground. Drone, Post Rock, Post-Hardcore, Metal, Crust, Sludge, Stoner, Psyché, Pop, Noise, Screamo, Power violence, Doom, Grind... + ITW, extrait de Doc vidéos, report de concerts à chaud...

2009-11-22

Buletin du 221109 : Catching up 3 sur 4

On continue avec quelques disques

And So I Watch You From Afar - And So I Watch You From Afar
La formule vous la connaissez : empiler des mélodies les plus improbables les unes que les autres les unes sur les autres. Mais ici tout garde un groove énorme et une clarté rafraichissante. Un disque qui fout la grosse patate, et qui n’a pas fini de m’éclater. “Math-rock énergique” n’est plus une Oxymore.

Même s’ils bénéficient d’une certaine renommé, ils ont l’air assez simple (ils répondent au PM sur Myspace) et n’oublient pas que le bruit ça a du bon :






Rise and Fall – Our circle is Viscious
Sur deathwish, on trouve pléthore de répliques de converge, et puis yen a qui touchent plus que d’autres. Comme les belges de Rise and Fall, qui n’oublie jamais la mélodie et l’ambiance dans leur morceau punk-hardcore très sombre et pesant. Une agression subtile et massive. Converge en moins agressif, pour simplifier. Et des visuels magnifiques de Jacob Bannon.






Kidcrash – Snacks
Vous savez que je les aime énormément ces émo-math-rockeurs américains. Et je reprocherai à cet album la même chose qu’au dernier : on décroche trop facilement. Il y a tellement de très bonnes idées à la seconde qu’au final on ne se souvient de rien. Mais quand on l’écoute on se dit : « putain j’ai bien fait d’écouter de mettre ce disque ». Un très bon disque d’automne.








{Petite Selection METAL (en bref) :

Shrinebuilder – Shrinebuilder
A priori le dernier skeud qui devrait me plaire. Un all-star band métal, avec des morceaux de Wino au chant/gratte, du Neurosis à l’autre gratte/chant, du Om à la basse, Melvin’s à la batterie. Et je regrette pas de souffrir sur quelques passages, pour vraiment en apprécier d’autres.
Des riffs massifs qui amènent dans des grands espaces, et une aura très sacré (peut-être à cause du nom, shrine=autel). Et des passages très calmes et atmosphériques.
Allez, laissez sortir le métalleux qui est en vous.








Baroness – Blue Record
Aussi difficile d’accès que le précédent, avec des lignes de gratte à la limite du suportable, on verra si il est aussi addictif que le précédent. Cover art par le grand John Dyer Baizley. }

2009-11-13

Bulletin du 131109 Catching up 2 sur 4

Encore du concert, et vous ai-je parler de mon Agenda Concert ?



Fuck Buttons @ Nouveau casino :
le groupe qui concilie les deux extrêmes : une musique de club corporelle et une musique harsh-noise abrasive et cérébrale.

Le duo anglais reconstitue en live tous leurs morceaux : superpositions de mélodies électroniques cliquetantes polytonales et polyrythmiques, sur lesquels viennent s'ajouter comme un voile massif des harmonies saturées très hautes et claires (digne de la musique la plus bruitiste), le tout appuyé de beat graves et réguliers qui plonge l'auditeur dans une trance tant cérébrale que corporelle, comme je le disais au début.
Ce que j’ai surtout apprécié c’est la dimension live des morceaux : les boucles qui tournent pas toujours bien, le fait que les rythmiques et les claviers soient souvent refaits sur le moment, les 2 DJs vraiment passionnés par leur musique, sautillant et s’affalant sur leurs
consoles à chaque nouvel élément. Le show était aussi bien plus agressif que sur disque notamment grâce au niveau sonore et aux mouvements des deux hommes sur scène, l’un deux martelait sur certains morceaux un tom bass ou encore poussait dans un micro très saturé des cris indicibles sous cette masse de mélodies.Une rave party les pieds sur terre, la tête dans les nuages.Leur nouvel album Tarot Sport vient de sortir, à écouter à fond.

Addendum : Quel public de merde ! je baptise ceci l’effet « Pousse Elvis » qui est l’asso qui organisait ce live (et avait aussi fait souvenez-vous le live de A place to bury strangers avec Doppler… (lien)). Un public à rayures (de moins en moins ça doit passer de mode), avec des lunettes carrées à montures épaisses noires et un air dédaigneux qui dit « quoi ? jean-christophe n’a pas eu d’invit’ ? », « le punk c’est sale mais c’est tellement cool », « moi, j’écoute de la noise ». Qui passe son temps à discuter plus fort que le concert (faut le faire) pour débiter des conneries gargarisantes. Et qui passe aussi son temps à ramener des gens devant en se remettant la tignasse. Donc une immersion difficile dans le live, si j’ai mis des boules quiés, c’est pour ne pas entendre 3 gonzesses devant parler (hurler ?) à propos de mecs !

Action Beat @ Elysée Montmartre :
Ils ont raté le bateau donc ils sont pas venu.

On a revendu nos places et on a mangé un kebab avant d’aider un pote à déménager, c’était cool ^^.
Dédicace au gars qu’on a vu fumer sa clope, qui lui aussi venait voir action beat, mais qui lui était rentré (en étant au courant) ! En espérant que tu as passé une bonne soirée.

Kidcrash & Sugartown Cabaret & The dead projet @ Rigolleto Thx to Los piratos :
Pas d’ « effet pousse Elvis » ici, un bon vrai concert DIY.
Et un concert dont on pouvait beaucoup attendre puisque le dernier de Sugar+Kidcrash et le tout dernier de la tournée de Kidcrash. Mais aussi un concert qui résultait d’un choix puisque le même soir que Oxbow&Pneu, héhé.
Le dead projet, groupe de l’organisateur, bien sympa, en place et rafraichissant. Ils en font un peu trop de temps en temps mais c’est bien cool.
Sugartown Cabaret, que je connais très mal, et que je vois
ce soir de loin. J’ai un peu de mal à rentrer dedans, ça manque vraiment de dynamique pour moi, les 2 derniers morceaux super énergiques étaient par contre vraiment géniaux. Donc une bonne impression surtout grâce à la bonne ambiance.Kidcrash. Au bout de 2 morceaux un peu massacrés par un volume sonore très haut, le batteur se rapproche, et je rentre totalement dedans. Le public (dont la première ligne est composée par les grands fans et les potes français du groupe) veut vraiment que le groupe garde un bon souvenir de la France. Une super ambiance, qui accueille les enchevêtrements mélodiques et émotifs de Kidcrash à bras ouverts (littérallement). Un concert qui se finit par 2 rappels (bien après les 22h30 réglementaires), et un slam (ou plutôt un soulevage) du guitariste. Assez difficilement déscriptible ce concert, mais je crois que vous avez compris.

Malheureusement pas le temps de parler avec le groupe…
Rumeur : Gods&Queens devrait être programmé par Los piratos en Avril...

A venir : 2 autres bulletins avec les disques de cette rentrée !

2009-11-10

Bulletin du 101109: Catching up 1 sur 4

A digérer lentement au coin du feu.
Pour tout ce qui est lien, si vous êtes arriver jusqu’ici, je pense que vous êtes assez grand pour copier le nom du groupe et balancer ça dans google ^^.

Wow, it’s been a while que je n’ai pas écrit sur ce blog. Ni même parler dans un micro. Et même si le monde s’en fout de ce blog, j’ai besoin de faire mon intéressant de temps en temps.

Tout d’abord, j’ai encore une fois changé de vie, je suis maintenant en école d’ingé, c’est-à-dire du temps et des assoces en plus et du boulot en moins. Je m’occupe d’une école de musique, d’un agenda concert et aussi d’écrire des articles dans un fanzine (étonnant, non ?) .

Concerts de cette rentrée :

Celan & Virago @ Nouveau casino :
C’est loin, mais je m’en souviens, un grand moment de Noise et de musique tout court.
Le public était vraiment content de retrouver Virago (pour ma part content de les voir enfin en live). Un son massif et bien remuant. Et tous les tubes de Virago s’enchainent, et un instant qui est pour moi un grand moment de frisson, une sorte de sonic youth
-pop agréable et planant.
Par contre pour Celan, le son était bien moins bon, on entendait à peine le guitariste d’Oxbow, et le clavier ; laissant d’audible que la basse et la batterie, ce qui n’est finalement pas un problème tant la section rythmique est excellente. C’est juste de voir Bruno d’Oxbow s’exciter sur sa gratte sans rien entendre. Et comme prévu, ça martelle sévère, très métal au final comme ressenti (donc un brin décevant).

Scul Hazzards & Brume Retina & Use of procedure @ Rigolleto :
(je me suis souvenu de ce concert en regardant mon agenda, alors qu’il était très bien, mais ya longtemps…)
Use of procedure, j’ai beaucoup aimé, frais, simple, noise-pop. Très bon. Ils faut qu’ils s’y remettent plus sérieusement !
Brume Retina, de souvenir, c’est bourrin et mieux que
ce je pensais.
Truc cool : nous enamons la discussion avec un mec dehors : « tuviens d’où ? tu fais quoi ? »etc… Il me demande si j’ai un groupe, je lui retourne la question et il me dit : «
ben moi, je jouais dans un truc, je sais pas si tu connais, ça s’appelait Belle Epoque ». Au comble de l’étonnement et de l’admiration, je lui dit à quel point j’aimais son groupe, puis on digresse sur l’émo, la scène actuelle, la démarche etc… Paris c’est trop VIP.
N’ayant pas piraté leur dernier album, j’ai découvert presque tous les nouveaux morceaux de Scul Hazzards en live. Ca groove à mort, c’est ample, répétitif, efficace. En réécoutant l’album j’avais déjà les morceaux en tête. A ne pas rater (ils passent même dans les trous pommés comme nîmes, donc ils passent partout).

Magik Markers & Marvin @ Point FMR :
ha celui-là il était bien et rassurant aussi, je m’explique : lors du F
uckFest les nouveaux morceaux de Marvin m’avait laissé très dubitatif, mais là j’ai été totalement conquis (« je baise mes mots ») par les nouveaux morceaux qui n’ont plus grand-chose d’une noise à clavier, mais plutôt d’un disco-rock bien trippant et dansant. En gros la même chose mais en différent (le même ressenti mais avec des techniques différentes), et c’est tant mieux !Un deuxième groupe qui n’avait de vraiment intéressant que sa chanteuse et son thérémin.
Et Magik Markers que je vois dans un état plutôt second que premier, au fond d’un gros fauteuil vibrant avec les basses. Un édifice shoegaze/bruitiste qui manque de s’effondrer à tout moment nous tombe sur la gueule. A la fois en train de frissoner à cause des bruits stridants que la guitariste extirpe de sa gratte et de trembler dans nos fauteuils sub bass, on en sort pas indemne de ce live.
Et puis mention spéciale au lieu, une ancienne usine au bord d’un canal, qui est juste super classe, un ilot de culture (dans le bon sens du terme) à 2 pas du métro.

Addendum : un nombre incroyable de demoiselle sur scène !

A venir : d’autres reviews de concerts !

 
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