Emission radio autour du rock underground. Drone, Post Rock, Post-Hardcore, Metal, Crust, Sludge, Stoner, Psyché, Pop, Noise, Screamo, Power violence, Doom, Grind... + ITW, extrait de Doc vidéos, report de concerts à chaud...

2009-07-21

New & Fresh part 2

En cette chaleur nimoise, je vous propose une séléction de quelques nouveautés :

Broadcast sea
- The news came this morning - Wounded Soldier
Oneida - Ghost in the room - Rated O - Jagjuguwar et quelques "explications"
Dominic - Get rich and die tryin - Nord - La page de download (je vous conseille fortement End of man)

Et le LIEN

Feel free de m'insulter ou me congratuler !
See ya around.

2009-07-11

Furia 2009 Vidéos

Des vidéos arrivent enfin !

Celle-ci vous donnera un petit aperçu du délire Deerhoof :


"Disco kaboul" (son pas top, mais honorable)


Torche dans un style très 24 heures chrono :


Si t'aimes pas Isis, ça changera rien, sinon il est vraiment bon ce nouvel album.


Je me rends compte que le son n'était pas si mauvais, faut vraiment que j'achète de bons bouchons !

Crédits : RocknrobotBlog
TchouTchouNou
HanaOfAngel

2009-07-09

Furia 2009 (4 et 5 Juillet 2009, base de loisirs de Cergy-Pontoise) - 2° Jour

Crédit photo :
- Photoconerts'Robert Gil
- Soul Kitchen's Alain G
- Ronan Thenadey


Réveil difficile ayant passé la nuit dans l’espace de Ben j pur plan à 0€ à priori, un passage à la piscine de cergy pontoise (ça c’était un bon plan). Et on repart avec le « Chu chuchuchu bibi » de Deerhoof dans la tête (le morceau c’est +81) vers de nouvelles aventures ! Avec un cartel très alléchant.

Le duo Torche/Kylesa tourne depuis un bon moment avec des dates tous les jours, et ma seule peur était qu’ils se retrouvent épuisés devant un par terre de 20 badauds (à cause de l’heure de la programmation notamment). Il n’en est rien ! Il est 14h20, il fait très chaud, le chapiteau est blindé, et les Kylesa are just kicking ass. On a enfin Kylesa au complet (privé de Bassiste quand ils avaient joué avec Baroness il y a un moment, et de guitariste au Hellfest). Evidemment en tant que batteur je ne suis pas objectif sur cette question, mais le simple fait de voir deux batteurs sur scène suffit à mon bonheur. Objectivement ils ne sont absolument pas superflus, et leur jeu (complémentaire ou synchronisé sur les parties bien heavy), donneau son de Kylesa quelque chose d’encore plus heavy et tribal. Le duo de batterie (solo à 2), bien que peu original dans le fond, est incroyablement efficace. Et j’ai un peu le même sentiment qu’avec SC3, que ces morceaux sont juste géniaux en eux-mêmes, toutes les idées sont excellentes (toutes) et s’enchainent avec fluidité. C’est ça que j’appelle de la vraie musique heavy.

J’éspère que les mecs de Bukowski (encore des restes de la team nowhere, avec un ancien Wunjo produit par des Enhancer et des Pleymo qui mimait un Queens of the stage en plus violent mélangé avec des passages emo à minette), qui ont ouvert ce 2°jour, ont daignés descendre prendre une leçon avec Kylesa. Anecdote supplémentaire, des gens affilié Nowhere discutent : « tu te rends compte on a eu que trois invits ! » … Revenons à la musique.

Torche, dont on n’entend absolument pas le guitariste ce qui, si vous connaissez le groupe, est très gênant pour ceux justement qui ne connaissent pas. Pour ma part, j’ai vraiment aimé voir la bonne-humeur de ces mecs, et la simplicité et l’efficacité du batteur, qui vient sur quelques morceaux se faire aider par un marteleur de tom bass sur les passages plus atmosphériques. Incroyablement efficace, même sans la gratte, puisque ben j qui ne connaissait pas a complètement kiffé.

Le set de Torche ayant été très court (comme tous les sets puisque sans rappel, ce qui n’est pas pour me déplaire, il vaut mieux pas assez que trop) on peut aller voir Didier Super qui entamait alors une chanson sur les Catholiques callé sur la régie au milieu du Public. Et qui est ensuite remonté sur scène pour jouer quelques morceaux avec un groupe avec lequel il fera ensuite semblant (de manière convaincante) de se disputer et terminer par jouer son morceau tout seul. Les quelques minutes que j’ai vu devaient être un enfer pour les ingés son, DS échangeant les micros, les laissant tomber… bref c’est un gros bordel, et ça me fait bien marrer, même si il ya pas beaucoup de 3° degré dans tout ça (je fais mon rebelle mais je vous prends pour des cons). La sono après le set diffuse du Carla Bruni qui se fait huer évidemment, cela faisait-il partie du show ?

En attendant Mono, je chope le t-shirt le plus classe de la planète de Kylesa pour un prix exorbitant mais tant pis. Et Mono, dont on m’a de toute part recommandé le nouvel album qui ne faisait finalement que profondément m’ennuyer, ne se révèle pas plus passionnant en live. J’aime le post-rock (un bon GY!BE ne se refuse pas), mais là, la recette devient à vomir, trois plombes de grattages avec une reverb pour faire une nappe et puis crescendo sans aucune dynamique, ni même énergie par le groupe, sur tous les morceaux.

Maintenant, Isis, le groupe sur lequel je ne peux pas être objectif. Le son est particulièrement à chier, mais connaissant les morceaux ça passe bien, un des meilleurs moments du dernier disque est quand même massacré par le son. Même si j’ai du mal avec le dernier album, je kiffe bien le truc sans que ce soit la révélation. Ils joueront principalement des nouveaux morceaux, qui sont absolument maitrisés, ils sont forts ces américains. Et j’ai pas envie de faire partie du camp du « C’était mieux avant », de garder mon innocence, on verra dans 10 ans. (Je me suis depuis mis à écouter le dernier, Wavering Radiant, on va en reparler)

La fatigue et ce putain de mal de crâne qui me tient depuis le premier pogo (je suis trop vieux) commencent à peser, je regarde ainsi Dilinger Escape Plan à distance de sécurité. Le son n’est pas très clair mais ce qui apparait c’est qu’ils en veulent, sautant dans tous les sens, tous étant sans fil. C’est vraiment un truc de dingue.

Le show de Mogwai m’a totalement captivé surtout par le moment, le décor, l’ambience, même si la scène était trop grande pour avoir un sentiment de proximité, il y avait quelque chose dans l’air. D’écouter dans cette lumière post crépusculaire, ces arpèges de fin du monde, en pleine nature, au milieu de rien, avec simplement des gens là pour la musique donnait l’impression d’être au bout de l’espace, au bout de l’espace, au bout du bout. Je pense qu’on ne pouvait pas faire mieux au niveau conjoncture.

Suicidal Tendencies (attention à la prononciation jeunes gens, souiçaïdol tendenciz) dont je ne vois que quelques bon morceaux par « « professionalisme » » a l’air d’être très efficace. Aaah si j’étais jeune, j’aurais été me finir dans un pogo.

Conclusion de ce Furia 2009 :

- Peu de surprises certes mais peu de déception.
- Peu de groupes français en définitif (Un ptit Stellardrive, Year of no light ou Papier tigre aurait pu le faire)
- Un son très moyen sur le 2° jour (je pense qui si l'industrie de la musique doit se refaire avec le live, il faudra arrêter de déconner avec un son pourri surtout dans des festivals aussi gros que celui-là)
- L'an prochain ? Damn right I will !

Crédit photo :
- Photoconerts'Robert Gil
- Soul kitchen's Alain G.
- Ronan Thenadey

2009-07-07

Furia 2009 (4 et 5 Juillet 2009, base de loisirs de Cergy-Pontoise) - 1° Jour


Prépa, révision, écrits, révisions, oraux et autres prises de têtes étant terminés, direction Cergy-Pontoise pour l’édition 2009 du Furia, qui présente, et c’est pour ça qu’on l’aime, des artistes aussi mainstream que Grand corps malade et aussi expé que Secret chiefs 3. Ce festival qui l’année dernière s’était révélé plein de bonnes surprises : qu’en sera-t-il cet année ?


L’organisation est cet année peu fluide, 2 files pour les pass 2 jours contre 6 pour les pass 1 jour, et des queues monstres
pour les gobelets et jetons boissons, mais t
rêve de Blabla. Enfin presque, puisque Lula Fortune, folk bien chiante à minette mené par un ancien Pleymo (ça fait beaucoup) commence le fest. On en profite pour chercher des jetons et on voit de loin les fameux Housse de raquette qui assure bien leur truc et semble mériter leur buzz. Trêve de blabla.

Improvisators Dub, accompagné de Iration Steppas, dont j’avais beaucoup aimé la collaboration avec High tone (que je vous recommande fortement), balance du gros Dub écrasant, le soleil n’aide pas et ça devient assez lourd, assez décevant donc, sauf peut-être un passage de quelques secondes avec beaucoup de clavier stridents à la limite du harsh noise par-dessus le dub.

La revolte de l’ange, des extraits des chants de Maldoror sur un fond ambient strident, pas ce qui se fait de mieux pour faire la fête, fait beaucoup trop festival d’Avignon à mon goût, la performance est à saluer, mais certainement pas à sa place. On s’en souviendra donc comme « le truc avec le crabe dans l’anus » puisque c’était de ça dont il était question. Les balances de Grand corps malade ne sont pas désagréables puisque les zicos touchent bien, il se pointe ensuite avec un truc du genre « Furia 2009, la foule a chaud, le public est tendu, la performance va commencer… », ça va c’est bon, à plus.

On préfère aller voir les 7 ou 8 musiciens du collectif reggae/ska/indie groovy Still Flyin, de San Francisco. Avec une prestation bien fun (il était temps), sans prise de tête, avec un xylophoniste à la classe internationale (surtout mexicaine). (Ca sonnait mieux en live que sur le myspace). Plus tard, la canadienne Pascale Picard (et oui) fait son truc sans nous.

Rentrons enfin dans le vif du sujet. Il fait très chaud, à l’ombre du chapiteau, rentrent sur scène les Secret chiefs 3 AVEC leur traditionnelles « robes », et envoie la sauce, avec un son impeccable. On a droit au Best of des morceaux "dancefloor" d’un groupe qui, sur album, est dur à suivre, et qui est en live beaucoup plus accessible (pas pour tout le monde évidemment (heureusement ?), 2 ados (au féminin) entre deux morceaux : « c’est quoi ce truc ? on comprend rien ! »). Et j’ai la véritable impression que ces morceaux existent en eux-mêmes, que les musiciens les jouent malgré eux ; que ces idées qui pour le commun des compositeurs mortels serait restés dans l’esprit, se matérialise là grâce aux talents des musiciens présents. On sent les musiciens possédés par leur musique, poussant les emphases à l’extrême du très fort au très faible, et surtout, et c’est bien plus compliqué, du plus rapide au plus lent. La musique se détent et s’allonge, s’épaissit et s’affine, comme un souffleur de verre qui déforme du verre ramolli par la température. Si vous n’avez rien compris une vidéo éclaircira mon propos, enregistré au Plaza à Vancouver en mai 2007.

Passons aux choses encore plus sérieuses : manger ! 5€ le morceau de pain avec 2 saucisses. Petite remarque au passage, la sécurité ne semblait pas du tout filtrer bouteille d’eau, bouffe et même bouteilles d’alcool, très étonnant non ?

Zone libre Vs Casey&Hane se lancent. Et sans être un spécialiste du rap (encore moins de rap français), je trouve que même si les textes tombent dans des mécanismes un peu classiques, l’ensemble est sincère et intense, donc pas pour me déplaire. Ce mariage improbable entre noise-rock et rap fonctionne de manière assez naturelle, le groupe servant de faiseur de boucle noise/no wave et se laissant aller vers la fin des morceaux. Mais le groupe souffre du problème de la recette, certes pas mauvaise, et je décroche assez vite sur la fin. A suivre.

Il est tard, il fait bon, Deerhoof monte sur la scène du chapiteau. Et c’est clairement, LA bonne surprise, un groupe aussi perché qu’on aurait pu croire extrêmement pédant et branché, se révèle fun et énergique. Par exemple la chanteuse/bassiste Satomi qui s’amuse avec une mini-balle de Basket lumineuse pendant un morceau, et qui essaye à la fin de celui-ci de faire un trick, plusieurs fois, et y arrive finalement puis qui s’adresse à la foule : « One more ? » elle s’exécute « I’m finished » finit-elle avec un fort accent japonais et d’autodérision. Ou encore les passes façon hockey entre le nouveau guitariste (ex-Sicbay/Colossamite) et Satomi avec leur gratte et la fameuse balle. Et plein d’autres conneries qui détournent de la vraie complexité des morceaux qui, comme pour SC3, sont parfois peu accessible sur disque (en tout cas sur celui que j’ai écouté, Reveille). Il était aussi très marrant de voir le batteur Greg Saunier venir en front de scène, se pencher pour parler dans le micro de la petite japonaise, dans un français très approximatif (je pensais qu’il était français, raté). Un grand moment de folie, de technicité (le batteur est vraiment excellent), de fun. Que demander de plus ?

Conclusion 1° jour : Un son plus que correct pour SC3 et Deerhoof, un soleil qui tapait fortement et surtout beaucoup moins de monde que l’an dernier. Etrange, serait-ce parce que tous les groupes un peu plus pêchus sont demain ? On verra.


Photo courtesy of Robert Gil

2009-07-02

Bientôt de retour

Si il reste des gens que ça peut intéresser cet été verra certainement le retour de LMQS version écrite et peut-être même des émissions comprenant notamment :

- Le nouvelles sorties du label Basses fréquences.

- Des reports de concert passé (Microfilm/Enablers SunnO)))/Jesus lizard

- Et le fabuleux Furia de ce weekend.


Hope to see you soon, folks.

 
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